Fresque du travail social – Mehdi, référent migrant

Publié le Publié dans Accueil et hospitalité, Engagement citoyen, Les voisins, Travail et insertion

Mehdi est référent migrant à l’accueil de jour pour demandeurs d’asile depuis son ouverture en mars 2018. Ce lieu est la première plateforme d’accueil pour les primo-arrivants mais il est également fréquenté par des personnes ayant entamé la démarche de la demande d’asile et qui souhaitent être orientées vers un centre d’hébergement pour ne pas dormir à la rue.

 

En quoi consiste le métier de référent migrant ?

Le référent migrant est là pour rassurer, orienter, permettre de commencer des procédures de demandes d’asile. C’est ce que je fais à l’accueil de jour : je mets les personnes à l’aise, et leur présente les différentes procédures de demande d’asile : normale, accélérée, en cas de dublinage*… Je fais passer un bref entretien aux personnes avant qu’elles ne soient dirigées vers les centres d’hébergement.

 

 

Qu’est-ce que travailler au sein des Grands Voisins implique ?

La notoriété des Grands Voisins profite à l’accueil de jour : cela nous permet d’avoir plus de bénévoles par exemple. Toutefois, il est difficile de créer du lien avec le reste du site, puisque le bâtiment dans lequel on se trouve est physiquement coupé du reste des Grands Voisins.

 

 

Quel est l’aspect de votre métier que vous préférez ?

Le contact humain, le fait de pouvoir aider les autres, de les rassurer, de pouvoir être utile. Ce n’est pas toujours facile car on côtoie la misère au quotidien. Mais quand je vois des personnes qui reviennent pour dire bonjour et qui ont réussi à trouver logement, ça me fait vraiment plaisir. J’ai même déjà revu des personnes dans le métro qui sont venues vers moi pour me demander de l’aide : elles sortent tout leur dossier devant moi pour me poser des questions.

 

*Le dublinage fait référence au règlement Dublin III qui stipule qu’un migrant ayant laissé ses empreintes digitales dans un pays européen doit déposer sa demande d’asile dans ce même pays. De ce fait, la majeure partie des demandes doivent se faire dans les pays aux frontières de l’Union Européenne qui ont parfois des politiques d’accueil très sévères (la Hongrie par exemple).

 

 

 

 

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