Les Grands Voisins rejoignent la programmation de la Nuit Blanche !
De 19h à 2h, le 5 octobre 2019.
→ Au programme : structure gonflable, performances, projections, installations, concerts, expositions, karts à pédales, nocturnes des boutiques-ateliers…
→ Les artistes :Sharon Alfassi / Mehdi Besnainou / Flora Citroën / Collectif Enoki / Collectif Outreglot (Eve Aboulkheir et Rémi Riault) / Valentine Franc / Mélina Ghorafi / Raphaëlle de Groot / Youngchan Ko / Norman Nedellec / Chloé Riviera / Maxie Schneider / Eden Tinto-Collins / Jeunghae Yim / Yes We Camp / Hon books
Direction artistique : Yes We Camp
→ La Nuit Blanche :une manifestation artistique et festive dédiée à la création contemporaine, organisée chaque année par la ville de Paris. Le temps d’une nuit, la création contemporaine sous toutes ses formes est mise à l’honneur dans la ville, sur l’espace public, dans des établissements culturels, des monuments prestigieux, méconnus ou inaccessibles habituellement. Comme toujours, l’événement est gratuit et ouvert à tous.
Hemisphere – Structure gonflable, matériaux divers, 2019 “Hemisphere” fut réalisée par le collectif Popticum au cours d’une résidence aux Grands Voisins l’été dernier. – http://popticum.com/HEMISPHERE
Dans une réflexion curative et trans, voir hypermédia, deux femmes s’exposent, s’expriment et croisent leurs récits, détournent des images, partagent de l’anecdotique, du désillusionné-sensible, des slogans avariés, mais tissent leurs histoires dans la grande. Elles cherchent, au-delà l’industrialisation du désir, les leurs. OFF PITY s’érige contre la culpabilité, c’est un moment où l’on débranche, autour d’un shot pour parler, sans réserve.
Elle joue Gloria, Flora Citroën (née en 1990) est plasticienne, diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy en 2016. Elle monte sa plateforme Curated By Lolita en 2017 où elle produit des expositions numériques et monte des expositions collectives ou non dans des espaces d’art et de vie. Elle pratique l’image, le montage et le mouvement sur plusieurs supports, textiles, vidéo, installation, formes hybride théâtrale, ou encore Instagram. Dans sa pratique personnelle, elle développe via l’auto-fiction des personnages en séries, qu’elle interroge sur leurs individualités, elles adoptent la plupart du temps un point de vue naïf, tendre et enchanté.
Elle joue Numin, Eden Tinto-Collins (né.e en 1991) a suivi le cursus de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy où elle s’est initiée et a développé sa pratique des arts plastiques. Poéticienne, elle explore de façon rhizomatique et collaborative, les f.r.ictions entre mélancolie, mythologie et identité tout en développant une relation au Tiers-monde, “imaginale”. Cela donne lieu à des dispositifs relationnels et/ou noétiques, (de la pensée et de l’esprit) activés par l’utilisation des principes de suédage et de ré-inactment.
Elle nous assiste à la dramaturgie Laora Giraux, (né.e en 1992) initiée à l’écriture et au théâtre en Prépa littéraire, elle intègre brièvement l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy tout en poursuivant sa formation d’interprète auprès d’artistes tels que Masaki Iwana (danse butoh), Nina Dipla & Shaula Cambazzu (danse contemporaine), Yoshi Oida (jeu). En 2014, elle fonde la compagnie Pharéole, pour laquelle elle signe plusieurs créations. Depuis 2017, elle enseigne le théâtre et la danse pour le CDN de Nanterres Amandiers et poursuit ses travaux d’écriture 2019, élaboration du recueil Les femmes sauvages.
Mehdi Besnainou
Permanent teenage love song 21h – Performance musicale interactive, 2019 Mixed medias, Stratocaster, Mic, Sophie la girafe, fouet, god, globe terrestre, téléphone…
Performance musicale interactive dans laquelle, sous la forme d’une conférence avec projection vidéo, il tentera de donner des réponses à des questions évoquées et improvisées sur place. Site internet – Instagram
Mehdi Besnainou Dounkas (né en 1990 à Paris) est un artiste français qui vit et travaille à Paris. Il a étudié à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris et à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art. Son travail questionne avec humour et sarcasme les rites, codes et tendances actuelles de sa génération dans son aspect socio-culturel, métaphysique, religieux ou encore philosophique. Partant du dessin et de l’écriture, sa pratique artistique s’étend à tous les champs possibles de la création : la peinture, la vidéo, l’installation, la performance et la musique. Comme matrice à ces proliférations, il développe depuis peu une forme spécifique : la série vidéo. Ainsi, il présentait récemment au public du Palais de Tokyo le premier épisode de sa tv show : Télé Palmtree, dans lequel il joue la plupart des rôles dont celui du présentateur télé, lançant différentes rubriques en tous genres, pubs, documentaire ou interview d’invités improbables. Son travail a été présenté sous différents commissariats au festival Do Disturb au Palais de Tokyo, Artorama à Marseille, la Villa belleville, le carreau du temple ou encore à la grande Halle de la Villette.
Credits : Nicolas Lebrun / Performance “Le voyage de Hans Keutch” au Palais de Tokyo pendant le festival Do disturb accompagné par Yoan Sorin, (artiste plasticien et performeur) sur la photo.
Collectif Outreglot représenté par Eve Aboulkheir et Rémi Riault
23h – 2 concerts de musique expérimentale
Le collectif Outreglot développe une pratique pluridisciplinaire (installation, son , édition, vidéo). Il a organisé le festival Missing Numéro et l’édition du fanzine Nuevos boloss. Il cultive une esthétique de la reprise glossolalique : lo-fi, dématérialisée, synthétique, garnie de collages aussi feignants que laborieux, nourrie du musée imaginaire d’amateurs sur internet. Adepte du brouillage et de la déformation pour traiter les images et le langage, Outreglot tente d’en exagérer la logique déséquilibrée.
– Eve Alboukheir : Liant synthèse sonore et Field Recording, Eve compose des espaces imaginaires où l’on navigue entre différentes atmosphères. Elle vit et travaille à paris, diplômée de la villa Arson, elle y développe un travail de composition qui s’organise en parcours d’écoute, orchestré par des installations et performances sonores. Elle cherche à révéler une certaine musicalité cachée au sein du réel. Les dispositifs qu’elle met en place tendent à augmenter l’audition en créant des focus qui invitent à des expériences sensorielles élargies, qui peuvent convoquer la vue, l’ouïe, le déplacement. Les changements d’espaces suggèrent différents climats / états, selon la façon dont elle s’emploie à les faire résonner.
– Rémi Riault RoR 29 ans DNSEP des Beaux art de la Villa Arson Nice en 2017 Artiste sonore, membre de l’atelier IvecoNu Rémi Riault présentera un concert basé sur le sample, le séquençage de synthétiseur qu’il construit. Ces synthétiseurs sont des expérimentation empirique en électronique. En lien avec le DIY et la récup le processus est nourrit d’écrits sur l’expérimentation sonore et de livres et revues techniques. Pour ce concert, il cherche à rendre musicale ses synthétiseurs en s’inspirant de musiciens tel que Dommm, This song is a mess but so am I, Freddy Ruppert ou Fuck Buttons.
Le présentateur, Pierrot et Les Cowboys Performances avec la participation de Vincent Burger, Matthieu Maytraud , Stanislas Paruzel, Laurent Poleo-Garnier et Thomas Pierre
Chloé Riviera est née en banlieue Parisienne où elle grandit dans une famille de musique et de cinéma. Depuis toujours l’image et le son la fascinent. Elle passera beaucoup de temps à regarder MTV…Très tôt elle quitte le système scolaire qui ne lui correspond pas pour travailler et expérimenter différents domaines dont le cirque et le cinéma qui enrichiront ses travaux futurs … Ayant envie de reprendre ses études, elle passera cinq ans à la villa Arson, où elle développera un travail mêlant mise en scène et performances, dans lesquelles elle présente des personnages inspirés d’images fortes dont elle crée les costumes, chorégraphies, ambiances sonore et lumineuses. Comme des scénettes, à la manière d’un spectacle de Music hall…
Il porte une veste en papier lamé, il apparaît dans un cercle de lumière. Il regarde un moment les spectateurs et se met à baragouiner des paroles incompréhensibles, l’écho de son micro décuple ces paroles, on discerne de temps à autre un mot un geste qui nous fait comprendre que …
“Ca va bientot commencé-é-é-é-é-é-é-é”…
> Rendez-vous à 22h à la Pouponnière
– LES COWBOYS
fait en 2019
Performance sonore – Durée 5 min
Performer : Matthieu Maytraud , Stanislas Paruzel et Thomas Pierre
Costumes LED et matériaux divers, “Eperons” en métal
Un sifflement retentit… On entend des bruits métalliques au loin, comme des pas, tout à coup, une silhouette bordée de lumière apparaît au loin… Elle marche lentement, et se met à siffler une longue note, puis apparaît une deuxième silhouette derrière elle, puis une troisième un peu plus loin. Les silhouettes se font de plus en plus claires, il s’agit de cowboys vêtus de blanc bordés de LED.
– PIERROT
fait en 2019
Performance – temps variable
Performer : Laurent Poleo-Garnier
Costume et installation matériaux divers
Il apparaît comme une image fantomatique, majestueux, hors du temps, comme flottant, un clown blanc…
Collectif ENOKI
Enoki bar Le collectif Enoki et Sylki proposent un stand de Kombucha ambulant. Celui-ci sera éclairé par des lanternes fabriquées à partir de souches de kombucha et d’éléments alimentaires. Enoki est un collectif créé dans l’objectif de construire un nouvel espace à penser où questionner l’alimentation, élément fondateur du rapport entre l’homme et son environnement, porteur d’un substrat autant social que culturel. En confrontant les points de vues de créateurs, penseurs, utopistes et révolutionnaires du secteur alimentaire, qu’ils soient artistes, cuisiniers, cultivateurs ou scientifiques, le collectif Enoki entend étudier les processus à l’œuvre au sein de l’alimentation, et ce à ses différentes étapes de production et de transformation. Enoki souhaite ainsi imaginer une cuisine à l’épreuve du futur, une cuisine des possibles, tout en explorant ou remettant à l’honneur des procédés traditionnels et alternatifs, respectueux des écosystèmes et de l’individu. A travers des expositions, ateliers, dîners, rencontres et performances, Enoki devient une plateforme propice à la réflexion sur les rapports entre art, nature et alimentation. Ou comment repenser la connexion entre l’Homme et le vivant.
Performances avec la participation de Valentine KIRSZBAUM, Mathilde Rouiller, Claire-Amélie Lelarge, Amélie Grimber et Léo Barret.
Le travail de Sharon Alfassi se tient à égale distance de la performance, de la sculpture vivante, de l’art du costume, de la peinture et de l’édition. Et tout ceci se recoupe dans des tableaux qu’elle met en scène. Elle met en image la crise existentielle d’un dieu qui doute de son oeuvre, et qui se considère comme un raté ou un sado-maso qui ne sait plus s’il se fait monter ou démonter. Elle développe chaque personnage dans des éditions, qui deviendront par la suite des costumes avant qu’ils ne prennent vie lors de ses performances.
Chaque costume est une facette de cette intimité morcelée qu’elle met en scène et qui vient dérouler sa propre narration.
Née en 1993, vit et travaille entre Paris et Limoges.
Diplômée de la Villa Arson, Mélina Ghorafi vit et travaille actuellement à Nice. Elle concentre sa recherche principalement sur le rapport des femmes à la violence, qu’elle soit physique, sexuelle, morale ou symbolique, subie ou système de défense/revanche/vengeance, et la transmet sous forme de textes, chansons et performances. Son projet MUSOGYNIE a pour but de constituer un musée de la misogynie dont elle expérimente les formes, qui seraient tout sauf celles d’un musée traditionnel. Pour la Nuit Blanche, elle déambulera la nuit durant parmi la foule, et choisira au gré de ses envies des personnes avec qui partager les secrets de son musée, des nouveaux dépositaires de ses histoires. “J’aime à me dire que lorsqu’on commence à éprouver le besoin de mettre un phénomène en musée, son anéantissement approche doucement, et qu’ainsi pourrai-je contribuer à sa mise à mort.”
Qu’imagine une personne quand elle entend ‘la mer’? Qu’est-ce que le bleu ? Comment décririez-vous vos proches ? Qu’advient-il au monde et à la beauté quand on ne voit pas ou on ne voit plus ?
Sur la terre sous la bénédiction du soleil face à la mer, Côte d’Azur ou French Riviera, une quinzaine de personnes qui organisent leur perception sans le sens de la vue, partagent leurs visions. Au fur et à mesure que ces portraits d’expériences sensorielles s’entremêlent, le film suggère ses moments suspendus comme un espace de questionnement esthétique.
Jeunghae Yim travaille sur l’image en mouvement. En utilisant les possibilités du réel comme matière première de création, elle s’interroge sur l’expérience consistant à regarder le réel; qui voit quoi et comment? Elle cherche à penser le film en y intégrant sa compréhension personnelle de la peinture et de l’installation.
Son dernier court métrage ‘Entre chien et loup’ est projeté par le Nouveau Musée National de Monaco et l’Institut Audiovisuel de Monaco. Il a été invité au festival international de film de Jeonju. Le film a eu Mention Spéciale du jury au prix Serge Daney et au festival de film expérimental et vidéo de Séoul et primé au festival de film indépendant de Santorin ‘Best Short Documentary’. Le Musée National d’Art Moderne et Contemporain de Séoul a présenté ses 5 films.
Avec la participation de Joëlle Fontannaz, Philippe Tlokiński, Camille Mermet, Arttu Palmio et Joo Young Hwang.
À Genève, Marianne aperçoit un homme dans la rue. Elle croit reconnaître Jean, un ami décédé depuis dix ans. S’agit-il d’un revenant, d’une manipulation, ou bien confond-elle deux visages ? Portrait d’une Genève fantomatique et transie, Winter Sonata est aussi le remake d’un épisode d’un très célèbre drama (série télévisuelle) coréen éponyme (Yoon Seok-ho, 2002). Avec de nouvelles références culturelles, les ingrédients sentimentaux du récit originel font-ils toujours effet ? Au-delà de la transposition, une nouvelle fiction se dessine, indépendante de son modèle.
Le travail de Norman Nedellec se construit à partir de rencontres dans le paysage rural et non-urbain, liées à ceux qui l’habitent, humains comme non-humains. Il s’exprime à travers différents médiums liés à l’image, cinématographique et photographique principalement. Proposant un point de vue sensible de ces rencontres aux formes multiples, par un souci d’attention, il relie son travail au paysage à travers un prisme intime.
Une syzygie est une figure astronomique traduisant l’alignement ou l’opposition de corps célestes dans l’espace. Dans le film, il y a la cabane que l’artiste a construite, sa chienne Adri et le paysage qui les entourent pendant deux années de tournages ponctuels. Formant un réseau de liens à travers les saisons, ils dessinent à leur tour, une certaine figure de l’espace.
Youngchan Ko
2018 – 11 min
Youngchan Ko vit et travaille à Paris, diplômé de Villa Arson en 2018, étudiant de l’université Paris I Panthéon Sorbonne en Arts Plastiques
La mine d’or de Salsigne se trouve au nord de Carcassonne. Elle a été la plus importante mine d’or d’Europe occidental et la dernière en France. En 2004 la mine a été fermée à cause de sa faible rentabilité. Cela a créé un trou géologique et un vide démographique dans cette région. Néanmoins il reste encore quelques habitants dans les villages miniers. SIM SOLEL parle des habitants du village Villardonnel à travers la mise en situation fictive et la juxtaposition de deux différentes époques.