Afin de proposer un lieu de recueillement spirituel aux résidents des centres d’hébergement, et à l’ensemble des voisins du site et du 14e arrondissement, de toutes confessions religieuses, la chapelle de Saint-Vincent-de-Paul, restée inutilisée depuis la fermeture de l’hôpital, a récemment ré-ouvert ses portes.
La chapelle a été construite au milieu du 17e siècle par l’architecte Daniel Gittard, élève de Louis Le Vau, chargé de la conception architecturale du noviciat pour les prêtres de l’Oratoire, qui a précédé sur le site, la fondation de l’hôpital. De cette construction initiale, consacrée à la sainte Trinité et à l’Enfance du Christ, seule la façade sur l’avenue Denfert-Rochereau subsiste aujourd’hui. L’édifice a connu plusieurs remaniements successifs à partir de la fin du 18e siècle. Le lieu de culte occupe aujourd’hui la partie basse de la chapelle d’origine.
Si le projet des Grands Voisins est complètement laïc, l’aménagement d’un lieu dédié au recueillement religieux était souhaité par de nombreuses personnes, notamment les résidents des centres d’hébergement. La chapelle a été nettoyée par des résidents et par le diocèse de l’Église catholique de Paris qui assure des permanences du lundi au vendredi. Les voisins intéressés, quelles que soient leurs convictions religieuses, sont invités à y participer pour échanger, partager et éventuellement prier, autour d’initiatives spirituelles, culturelles et créatives.
Une messe de Noël ouverte au public aura lieu le 24 décembre à 22h00.
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Illustration : la chapelle au temps du noviciat de l’Oratoire au 17e siècle. Gravure de Sébastien Pérelle publié dans : Hélène Verlet, Épitaphier du vieux Paris : recueil général des inscriptions funéraires des églises, couvents, collèges, hospices, cimetières et charniers depuis le Moyen Âge jusqu’à la fin du 18e siècle, tome XI, Paris, 1998.
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